Spectacles Professionnels

S’ABANDONNER A VIVRE d’après les nouvelles de Sylvain TESSON

Sur une gouttière à Paris, dans une boîte de nuit à Moscou, autour d’un feu dans la neige, au milieu des senteurs d’un marché provençal… Venez rencontrer et partager un moment avec des protagonistes aux vies toutes tracées qui se transforment, au fil du temps, en aventures. Autant d’univers, de personnages et de destins qui se croisent aux confins du monde et du plateau pour une ode à la vie toute en couleurs et en poésie. Comme les protagonistes des différentes nouvelles de Sylvain Tesson, abandonnez-vous aux voyages, au hasard, aux rencontres, à la magie …. A vivre.

“En m’inspirant des nouvelles de Sylvain Tesson, j’ai souhaité partager ici un voyage. Un voyage dans le temps, qui s’arrête ou s’accélère, dans l’espace de la vie. Un voyage dans le quotidien qui transforme l’ordinaire en aventure. Des allées et venues d’un endroit à un autre, sans point commun apparent mais avec la même ligne conductrice : S’Abandonner à Vivre. Cette résignation malgré l’absurdité et l’ivresse du monde dans lequel nous vivons est appelée de façon plus littéraire par Sylvain Tesson le « pofigisme ». Il s’agit ici de se laisser porter par le flux des choses sans essayer d’en entraver le cours. En compagnie de différents personnages qui posent des questions existentielles à partir de situations très concrètes, je cherche à interpeller le spectateur. Je souhaite partager ce que cette œuvre m’a apporté : un lâcher prise et un fatalisme positif. Pour ce faire, j’ai pensé cette pièce comme un voyage onirique à travers de multiples univers.

La scénographe et moi-même avons choisi un décor minimaliste et mouvant favorisant ainsi l’imaginaire du spectateur en apportant une dimension surréaliste au décor qui paraît pourtant si réel. Avec l’aide de la scénographe, le comédien est tour à tour personnage, accessoire, technicien, sans jamais quitter l’espace scénique et accompagnant ainsi le public tout au long de 

cette épopée : de l’infini de la Taïga aux toits parisiens en passant par la lenteur de La Lena ou encore des lugubres rues moscovites … Comme le disait Pascal, “Tous les malheurs de l’homme viennent du fait qu’il ne peut pas rester tranquillement dans sa chambre”. Car le sens de la vie n’est-il pas justement de la vivre ? Et vivre, ce n’est pas plus compliqué que ce qui nous arrive! Et il me semble que cela est déjà bien suffisant…”

Robert Simon

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